République Démocratique du Congo, Nord-Kivu : Le conflit gênant

Wednesday 10th, October 2012 / 12:00 Written by

 

De peur des combats entre les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, millions des congolaises se réfugient. Wiki Commons

Trois ans et demi après la guerre civile au Nord-Kivu, les combats entre les groupes armés dégénèrent. Suivant plusieurs rapports, antérieur rebelles sont fait défection à l’armée nationale et ont commencé à saccager des villages en Nord-Kivu en juillet 2012.

Comme les Médecins sans Frontières l’ont constaté en septembre dernier, le personnel sanitaire congolais s’est réfugié en grande partie. Ils ne sont pas les seuls : en quelques régions, comme en la ville Pinga, environ un tiers de la population s’est enfuit. Des observateurs craignent une catastrophe humanitaire. Le conflit se répand sûr toute la région; le Rwanda notamment est reproché de soutenir la révolte en Congo-de l’Est.

 

Plus de 2 millions réfugiés

Distrubution des aliments.
(Source: Wiki Commons)

La République Démocratique du Congo (RDC) est un des pays des plus pauvres du monde. Sous condition d’exploitation illicite durant des dizaines d’années et des guerres persistantes – malgré la richesse en matière premier – d’or, du cuivre, des diamants et du coltan – le pays se trouve sur la dernière place 187 des 187 au total, dans le «Human Development Index» des Nations unies du 2011.

 

Outre les tensions ethniques, la richesse minière est un des déclencheurs du conflit. Depuis près de vingt ans, la lutte pour le contrôle des terres et le pouvoir en la région persiste. Au moment où un des nombreux milices, les Mai-Mai Kifuafui, semble faire étalager sa force. A cause des incessants combats, quelque 1,5 million des hommes ont été affectés d’un déplacement massif dans le pays, environ 350.000 réfugiés ont fui le Congo.

Selon un rapport de World Vision Uganda, beaucoup des réfugiés qui arrivent dans les camps en Uganda, sont plus jeunes que 15 ans. «Ils fuient les recrutements forcés», dit une représentante d’organisation. La situation est la même en Rwanda : les enfants congolais séparés de leurs parents atteignent les centres d’accueils sous-nourris et hagards. Cependant, le Haut Commissariat de l’ONU aux réfugiés avait aidé 25.000 personnes à rentrer dans leurs villages dans le cadre d’un programme d’aide pour le rapatriement volontaire.

 

Le contexte historique : Rwanda en 1994

Des soldates congolais, formés par des conseillers militaires américains.
(Source: Wiki Commons)

Dans le contexte de la baisse du gouvernement des Hutu en Rwanda par les Tutsi rebelles en 1994, cent milles des Hutu ont passé la frontière à la RDC. Les activités des Hutu milices «Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) », formé entre autres par des responsables du génocide rwandais entre autres, continuent sa lutte contre les Tutsi – quelquefois avec le support de Kigali pour combattre des troupes Tutsi congolais.

Un des combattants rwandais intégré dans le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) est Bosco Ntanganda. Le mouvement du 23 mars qu’il a fondé, est imputé aux multiples crimes de guerre. En juillet 2012, le Cour Pénale International a lancé un mandat d’arrestation contre lui.  En attendant, des rapports sur les luttes de l’armée officielle contre Ntanganda n’arrêtent pas. Alors que neuves soldates des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont condamnés en février  à peine d’emprisonnement par un tribunal congolais, les crimes de toutes faces restent impunies en grande partie. Autant des forces d’armée congolaise que d’autres groupes armés sont blâmés des viols en masse, et autres violences des droits de l’homme. Amnesty International  estime que l’insécurité a augmenté, comme les tentatives d’intégrer les groupes armé dans les FARDC semblent être échoués, ce qui a créé plus de difficultés causants difficultés additionnels.

Incertitude quant à l’approche pour l’avenir

La province de Kivu-Nord.
(Source: Wiki Commons)

 

Le Directeur-Général au Ministère pour les Affaires Africaines des États-Unis, Johnnie Carson, a exprimé son inquiétude pour la situation à la RDC. «C’est la responsabilité du Président Kabila de protéger la population de la violence, sans regard à ni l’ethnie, ni à la langue», a-t-il dit au début d’octobre en New York.

 

 

Pour la Belgique, l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo doit être respectée. Tout soutien extérieur aux mutins doit cesser. Qu’on ne se fasse aucune illusion : ce n’est pas en niant les faits que les faits n’existent pas. Personne n’est dupe de ce qui se produit sur le terrain. La Belgique demande à chaque pays de la région des Grands Lacs de s’engager à respecter la souveraineté du Congo. (Elio Di Rupo, Premier Ministre du Royaume de Belgique à l’Assemblée générale des Nations Unies, 26 septembre 2012)

Ne l’appelle aux RDC et à Rwanda de l’ambassadeur allemand à ranimer le dialogue ni du Premier Ministre de la Belgique, Elio Di Rupo, dans le contexte de l’assemblé du Conseil de sécurité de l’ONU portent des fruits visibles. Le Conseil de sécurité a prolongé le mandat la mission pour la stabilisation de l’organisation en DRC, MONUSCO, jusqu’au 30. juin 2013.


La situation dans l’est de la RDC se dégrade von afp

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